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Félilo Art

Artiste du sensible, guidée par l'esprit du Wabi Sabi
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Je m’appelle Laurianne Félicité —

 

et sous le nom de Félilo, je crée un art du sensible, un art du ressenti.

 

Depuis toujours, deux élans nourrissent ma vie : l’art et la quête spirituelle.
Enfant déjà, je me passionnais pour les mystères de l’âme et l’invisible, tout en explorant les couleurs, les matières et le dessin.

À l’adolescence, j’ai étudié la couture, rêvant de devenir styliste. Mais l’expérience des ateliers m’a vite éloignée de cette voie, et c’est le yoga qui, à vingt ans, m’a ouvert un autre horizon : la paix, la clarté et la présence. Pendant plus de vingt ans, j’ai enseigné et approfondi les pratiques méditatives et énergétiques qui m’ont façonnée en profondeur.

Et pourtant, l’art n’a jamais cessé d’accompagner ma vie. Chant, danse, arts plastiques… autant de chemins pour explorer le sensible. Avec le temps, c’est l’assemblage de matières — papier, textile, fibres naturelles, éléments glanés dans la nature — qui s’est imposé comme mon langage. Mes créations prennent aujourd’hui la forme de sculptures souples naturelles et d’œuvres suspendues, inspirées des kakemono japonais, revisités dans une écriture contemporaine.

La ligne directrice qui donne unité à mon travail, je l’ai trouvée dans la philosophie japonaise du wabi-sabi.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, le wabi-sabi est un art de vivre qui nous invite à reconnaître la beauté dans l’imperfection, la simplicité et l’éphémère. Il nous apprend à voir le précieux dans une fissure, une trace, une matière marquée par le temps. Là où notre culture cherche souvent la perfection, le wabi-sabi rappelle que c’est la fragilité, l’imprévu et l’impermanence qui rendent les choses uniques et profondément belles.

 

Ce regard nourrit autant mon art que ma vie.
Il m’aide à accueillir la lenteur, les deuils, les métamorphoses du corps et du temps, non pas comme des pertes, mais comme des poésies.
Il se traduit dans mes œuvres par des textures imparfaites, des matières brutes, des superpositions sensibles, des vides habités — autant de traces de l’impermanence et de la mémoire.

Mon intention est simple : créer des œuvres qui soient à la fois ancrages poétiques et espaces de contemplation.
Des pièces uniques, fragiles et vibrantes, qui invitent à ralentir, à respirer, à se relier au vivant.

 

À l’intersection de l’art et de la spiritualité, je cherche à transmettre une vision : accueillir la vie telle qu’elle est — imparfaite, éphémère, et pourtant infiniment belle.

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Déclaration artistique – Laurianne Félicité (Félilo)

 

L’art m’a menée dans des territoires que je n’aurais sans doute jamais explorés autrement — ni en moi, ni autour de moi.


Des lignes droites rassurantes, des détours imprévus, des zones floues, des arrêts brusques… et parfois, au milieu de tout cela, de lumineuses révélations.

Chaque détour a façonné ma manière d’être artiste : une créatrice du sensible, de l’intuition, de la mémoire et des résonances intérieures.

Aujourd’hui, c’est la philosophie wabi-sabi qui m’offre une boussole.
Plus qu’une esthétique, c’est une sagesse japonaise qui invite à accueillir l’imperfection, à célébrer le temps qui passe, à trouver la beauté dans ce qui change, s’efface ou se fissure. Elle m’aide à voir chaque œuvre comme un espace fragile et vivant, un fragment de poésie inscrit dans la matière.

Mes créations prennent forme à travers le papier, le textile, les fibres naturelles et les éléments récoltés dans la nature.
Assemblés, tissés ou suspendus, ces matériaux portent les traces du temps et de la vie. Leur rugosité, leur douceur, leur transparence ou leur patine deviennent des langages sensibles qui parlent de mémoire, d’impermanence et de fragilité.

Ces pièces ne cherchent pas à représenter mais à évoquer.
Elles ne racontent pas une histoire linéaire, mais révèlent l’équilibre subtil entre vide et plein, la beauté de l’imparfait, la poésie des choses modestes.

Ce que je crée n’a pas besoin d’être expliqué.
Il suffit de le laisser résonner.

C’est une invitation à ralentir, à contempler, à habiter le temps autrement.
À accueillir la beauté fragile et lumineuse de l’impermanence.

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